Le problème du lait de vache, c'est sa digestibilité
; et qui dit problèmes digestifs, dit troubles de santé
à plus ou moins long terme.
Le lait de vache est assez bien digéré par les
petits enfants car leur estomac sécrète le lab.ferment
qui le rend alcalinisant. Ensuite il devient acidifiant car l'organisme
ne contient plus les enzymes nécessaires à la digestion
du lactase surtout chez les personnes qui ne disposent pas d'une
bonne énergie vitale.
Troubles occasionnés par le lait de vache
Pris en mauvaise association, c'est-à-dire avec le pain,
les céréales, la viande, les farines, le café
etc..., il est une cause de catarrhes, de rhume, de végétations
adénoïdes, de problèmes intestinaux, d'arthritisme
et de rhumatisme.
L'usage inconsidéré du lait de vache est souvent
responsable de troubles glandulaires, des oreillons et des maladies
infantiles.
Le lait pris entre 2 repas gêne la digestion en cours car
le lait est un aliment et non une boisson.
Le lait et le calcium
Contrairement aux idées reçues, le lait de vache
ne contient qu'environ 130 mg de calcium pour 100 g. En comparaison,
le chou, le persil, le cresson, le soja, le sésame, les
noisettes, l'orge, les figues fraiches, les amandes, les pois
chiches, les crevettes, les sardines fraîches, etc. en contiennent
plus. Une note particulière pour les algues qui en contiennent
entre 376 mg pour la nori du Japon et 150 0mg pour la spiruline,
de plus d'une bio disponibilité parfaite. Le lait peut
donc être facilement être remplacé.
De plus, la caséine du lait de vache englue le calcium
(d'après Harvey et Marylin Diamond (USA)) et le rend inassimilable.
Elle se dépose sur la paroi intestinale sous forme d'un
film comme de la colle en accumulant des déchets qui, à
terme, seront très incrustés.
De même, le rapport calcium/phosphore dans le lait de vache
est très inadapté pour l'homme ; la part de phosphore
est trop importante, ce qui cause l'acidification du PH sanguin
obligeant l'organisme à puiser dans les réserves
naturelles que sont les os.
Le lait et les acides gras
Le lait de vache contient 70 % d'acides gras saturés et
30 % d'acides gras insaturés et cette proportion favorise
la formation de prostaglantines et leucotriènes inflammatoires
qui entraînent des troubles plus ou moins graves et plus
ou moins chroniques. Ce phénomène est accentué
lorsque le lait de vache est chauffé à plus de 45°
puisqu'au delà de cette température les acides gras
insaturés sont détruits. Il devient alors pro-inflammatoire
et le calcium n'est presque plus assimilé.
Donc, pour toutes ces raisons, dans certains troubles de santé,
notamment de maladies inflammatoires ou immunitaires, il est préférable
de réduire, voir même de supprimer les produits laitiers.
Par contre, s'il n'y a pas de problème de santé,
il est possible d'en consommer avec modération. Attention
aux fromages. Ce sont des produits très concentrés,
donc à consommer en très petite quantité.
Bien s'assurer de leur qualité.
Ces restrictions ne concernent pas le lait de jument dont les
propriétés sont très proches du lait maternel
et qui peut être consommé par les petits comme par
les grands. Son seul inconvénient c'est qu'il est très
cher.
Les laits végétaux (soja, riz, amande...) peuvent
remplacer le lait mais attention à ne pas les faire trop
chauffer (pas plus de 45°) car au delà ils deviennent
en partie toxiques par la dénaturation de leurs acides
gras.
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