Que sont les Protéines ?
Les protéines sont la base de tout élément
viant. Notre organisme contient jusqu'a 25% de protéines.
Les protéines sont elles-même constitué de petits
blocs de construction appelés acides aminés. Il exite
neuf acides aminés « essentiels » dont notre
corps a besoin pour fonctionner de manière optimale, e plusieurs
acides aminés non essentiels mais bénéfiques.
Protéines Animales ou Protéines Végétales
?
Les recommandations concernant les protéines sont souvent
basées sur les source d'alimentation animales telles que
la viande, les oeufs et le lait. Cependant, une forte consommation
de protéines d'origine animale entraîne souvent une
forte consommation de graisses.
Les Protéines de Soja
Le soja fournit des protéines végétales de
très haute qualité. Les pousses de soja sont la seule
source végétale contenant des protéines complètes.
Ce qui signifie que les pousses de soja contiennent les neuf acides
aminés essentiels. Et la qualité des protéines
de soja est égale à celle des protéines de
lait, de viande ou d'oeuf. Elles sont à effet durable et
l'organisme les assimile lentement.
En consommant du soja, vous consommez des graisses de qualité
sans graisse supplémentaire
De nouveaux arguments en faveur du Soja «Le
soja, plante légumineuse originaire d’Extrême-Orient,
aux graines comestibles, semblait bien être un aliment aux
ressources insoupçonnées. Aujourd’hui, les
promesses se confirment. Nouveauté.
En se basant sur des preuves scientifiques provenant de plus
de cinquante études indépendantes, la Food and Drug
Administration des Etats-Unis permet maintenant aux fabricants
d’aliments contenant au minimum 6,25 g. de protéines
de soja par portion, de signaler sur l’emballage de l’aliment
ou de la boisson que: “25 g de protéines de soja
par jour, faisant partie d’un régime pauvre en graisses
saturées et en cholestérol peuvent diminuer le risque
de maladie cardiaque”. Les autorités américaines
ont analysé un nombre suffisant d’études pour
être convaincues que, lorsque des personnes au taux élevé
de cholestérol remplacent tout ou partie des protéines
animales de leur régime par des protéines de soja,
leur taux de cholestérol total et de LDL-cholestérol
(le “mauvais” cholestérol) diminue de manière
significative.
On ne sait pas encore exactement comment les protéines
de soja produisent cet effet; des chercheurs ont proposé
plusieurs hypothèses. (...)
Quelle que soit la bonne théorie, les isoflavones ne se
contentent pas de protéger le cœur. Considérées
par certains spécialistes comme l’arme secrète
du soja, les isoflavones, comme les lignans que l’on trouve
dans cette légumineuse, sont connues pour leurs structures
similaires à celles des hormones œstrogènes.
Au cours des années de fertilité de la femme, l’un
des facteurs de risque du cancer du sein et d’autres cancers
dépendants des hormones, comme le cancer des ovaires et
de l’endomètre, semble être une surexposition
aux œstrogènes humains. (...)
L’aspect positif des œstrogènes végétaux
du soja réside en ce qu’ils présentent une
forme et une structure similaires à celles des œstrogènes
humains ; ils peuvent donc s’adapter aux récepteurs
bêta-oestrogéniques. Mais comme ils sont beaucoup
plus faibles que les œstrogènes, ils semblent capables
de diminuer le risque de déclenchement du processus de
division cellulaire. Le Dr. Michael Morton, du “BioClinical
Research Services Laboratory” du Pays de Galles (Royaume-Uni)
nous aide à voir cette propriété sous son
vrai jour: “Un rapport récent, explique-t-il, a démontré
que dans les études expérimentales, la génistéine,
principal œstrogène issu d’isoflavone végétale
du soja, se lie aux récepteurs bêta-oestrogéniques
avec une affinité similaire à celle du tamoxifène,
un médicament utilisé pour la prévention
et le traitement des cancers du sein chez la femme”. (...)
Les avantages du soja ne s’arrêtent pas là.
Chez les femmes en période de préménopause,
les œstrogènes végétaux présents
dans le soja semblent freiner les effets des œstrogènes
humains. Chez les femmes postménopausées, toute
action oestrogénique, même faible, peut favoriser
la diminution des effets de la ménopause, à court
terme comme à long terme. Des études ont révélé
que l’administration de 40 g supplémentaires de protéines
de soja par jour augmente le contenu minéral osseux de
certaines vertèbres, tout en diminuant la sévérité
des symptômes de la ménopause, telles les célèbres
“bouffées de chaleur”.
Dans les pays comme le Japon - où l’on évalue
de 20 à 50 mg la consommation journalière d’œstrogène
végétal, contre 1 mg dans les pays d’Europe
Occidentale - le risque de cancer du sein est divisé par
cinq à huit. Il semble donc bien qu’augmenter notre
consommation journalière de soja peut nous aider non seulement
à diminuer le risque de maladie cardiaque, mais peut également
jouer un rôle dans l’amélioration de la santé
des femmes ménopausées ou en préménopause.»
Source www.eufic.org/fr/food/pag/food20/food203.htm
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